Je suis handicapée moteur, et petite, ma maman voulait que j’aille à l’école parmi les autres valides, mais mon père ne voulait pas. Il voulait que j’entre, dans une institution où, je pourrai bénéficier de la rééducation en même temps, que de l’école.
J’y suis entrée à l’âge de 4 ans. Mes camarades étaient, plus ou moins handicapés. Nous étions tous, à peu près à la même hauteur, au niveau de nos difficultés physique..
Les seuls enfants valides que je connaissais, étaient mes cousins que je voyais, un peu lorsque j’allai chez les parents le week end tous les quinze jours……..
Au fur et à mesure que je grandissais, les parents voyaient mon handicap grandir avec moi…. Certes, quand j’étais petite, ne pouvant pas marcher, il me portaient dans leurs bras mais plus tard, ils préféraient me laisser seule chez eux, pendant qu’ils sortaient. Mon handicap se voyait trop; il leur faisait honte....
Mon frère est né, lorsque j’ai eu 12 ans, et les parents l’on éduqué de sorte qu’il ne s’intéresse pas à sa grande sœur……
J’ai grandi dans une institution « ghetto » où les enfants valides n’avaient pas leur place….
Je ne regrette rien, car les éducatrices et éducateurs qui s’occupaient de nous, étaient attentionnés et juste, dans l’éducation qu’il nous donnaient; mais ça ne m’a pas aider à m’intégrer auprès des enfants valides……
Même s’il reste du chemin à faire……. Les mœurs ont « un peu » évoluées.
Quarante ans plus tard, nous avons des auxiliaires de vie, qui accompagnent les jeunes handis dans les écoles; bien que celles ci, ne soient pas toujours bien acceptées dans les établissements scolaires, avec les jeunes......
Ce sujet fera l'actualité d'un autre débat.....

quand a moi je me sentais pas a ma place pour les institutions je ne me sentais pas du tout handicapés méme si je le suis physiquement j'ai de bonnes relations avec les valides masi bon parfois faut savoir relaitiviser et puis prendre du bon temps parmis les valides